Ce texte n’est pas de ma composition,

 il est dans mes bagages depuis de nombreuses années….

(époque de mon  engagement dans plusieurs associations)

légué par un grand ami bénévole  à l’humour décapant,

 un mentor aujourd’hui disparu qui me manque …

ce texte je le partage

en sa mémoire

un sourire apparait chaque fois que je le relis

 

  Le Béné….. »vole »

Le « Bénévole », du nom savant de Activus Bénévolus, est un mammifère que l’on rencontre surtout dans les associations où il peut se réunir avec ses congénères. Les « bénévoles » se rassemblent à un
signal mystérieux appelé « convocation ». On les rencontre aussi en petits groupes dans divers endroits, quelquefois tard le soir, l’oeil hagard, les cheveux en bataille et le teint blafard,
discutant ferme sur la façon d’animer une communauté ou de faire des adeptes supplémentaires pour boucler le défi.
L’ennemi héréditaire du bénévole est le « ya-qua » (nom populaire) dont les origines n’ont pu être à ce jour tout à fait déterminées. Le « ya-qua » est aussi un mammifère bipède, mais il se
caractérise surtout par un cerveau très petit, qui ne lui permet de reconnaître que deux mots: « ya-qua », ce qui explique son nom.
 
Le ya-qua bien abrité dans la cité anonyme, attend!
Il attend le moment où le « bénévole » fera une erreur, un oubli, pour bondir et lancer son venin qui atteindra son adversaire et provoquera chez celui-ci une maladie grave, le « découragement ».
Les premiers symptômes de cette implacable maladie sont visibles rapidement: absences de plus en plus fréquentes aux réunions, intérêt croissant pour son jardin, sourire attendri devant une canne
à pêche et attrait de plus en plus vif qu’exercent un bon fauteuil et la télévision, sur le sujet atteint.
 
Les bénévoles décimés par le découragement risquent de disparaître; il n’est pas impossible que, dans quelques années on ne les rencontre plus que dans les zoos où, comme tous ces malheureux
animaux enfermés, ils n’arrivent plus à se reproduire. Les « ya-qua », avec leurs petits cerveaux et leurs grandes langues, viendront leur lancer des cacahuètes pour tromper l’ennui; ils se
rappelleront alors avec nostalgie du passé pas si lointain, où le « bénévole » abondait, et l’on pouvait le traquer sans contrainte.
source : »Un bénévole inconnu »
*les mots en gras on été insérés pour coller à l’actualité des croqueurs de mots

 

 noix

 (image www.fotosearch.fr)

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