Ohé Mâtelôts,
Je vous écris ces quelques mots
pour vous dire que ce matin, j’ai trouvé une bouteille dans la mer,
c’était notre matelote Jazzy, qui m’annonçait sa prise de barre
pour la prochaine quinzaine.
Je vous demande donc encore un peu de patience
afin qu’elle prépare l’article sur son blog.
J’espère pouvoir vous l’apporter ici avant ce soir.
Bises amirales.
Dômi.
https://giselefayet.wordpress.com/2019/04/29/dfi-220-des-croqueurs-de-mots/ voilà Domi C’est prêt
Bonne fin de journée
Bisous
merci et bon rétablissement. Bises.
On va s’y mettre !Bise
J’aime bien l’idée en tout cas. 🙂
Ma bouteille à la mer …
Bouteille à la mer.
Le sable doré, des lumières d’Outremer, des vagues douces, rassurantes, enchanteresses pour un jeune surfeur… Me voici, seul sur le sable, et un doux bruit, répétitif, qui crisse près de mon oreille, éveille ma curiosité, me sort de ma torpeur. La bouteille semble respirer irrégulièrement, comme dérangée par un intrus. Mais elle se laisse dompter, voluptueusement, par le gentil chatouillis des pattes de quelques petits crabes verts, qui l’explorent.
Le flux va bientôt la submerger.
Mais… Les bouteilles à la mer, c’est fait pour les messages, non ? C’est fait pour qu’on y découvre une vérité importante, intense, la phrase vitale d’un être au bord du gouffre, un dernier espoir…
Je l’ai ouverte, vite (impossible d’y résister, bien sûr), j’ai déroulé le parchemin, puis, encore plus vite, je l’ai enroulé et replacé. J’ai rebouché et jeté au loin la bouteille, dans l’eau, où elle a disparu…
J’ai pris mes affaires, je m’en suis allé.
Ah, oui… j’avais lu : « S’il vous plaît, laissez moi tranquille… »